16 mai 2006
je dénude, comme Samuel Beckett
Lu dans Libération - Scott WALKER :
" Je ne me vois pas comme un musicien d'avant-garde. Avec The Drift, je n'ai fait que poursuivre un processus de dépouillement engagé depuis de nombreuses années. C'est la suite de Tilt.
Je suis comme Samuel Beckett, qui dénude toujours davantage chaque
texte, mais demeure dans la continuité du précédent... Aujourd'hui les
mots me dictent la musique : sur une page, ils sont pour moi comme des
soldats sur le champ de bataille, que je déplace tel un stratège. (...)
Nous essayons tous d'ordonner ou tout du moins de représenter le chaos
qui nous entoure. Le monde n'est que chaos, pas seulement
politiquement, la science ou l'art le sont aussi."
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