13 février 2006
double peine (fantômes IV)
"Je veux des mots. Je l'appelle et il coupe court. Je veux prouver
que je peux lui être agréable, et il s'énerve. Impression de double
peine.
Je
veux parfois juste savoir que le fil n'est pas rompu : des mots, des
mots, des mots et encore des mots, même sans intérêt, comme un sourire,
au passage.
Plus de ces nuits noires, plus de ces espaces sans murs.
De l'amour, des verres vidés, de la confiance - mais pas de transparence."
Le fantôme panique, c'est pathétique : c'est qu'il ne sait pas qu'il est un fantôme.
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